Veni, vidi, ludique – Jouer avec l’Antiquité (exposition)

Exposition suisse organisée du 14 mars 2015 au 14 février 2016.

Le projet “Veni, vidi, ludique”, ce sont plusieurs expositions sur le thème des jeux et des jouets dans l’Antiquité romaine se déroulant successivement à l’Université de Fribourg, le Musée romain de Nyon, le Musée Suisse du Jeu et le Musée romain de Vallon.

La nouvelle exposition temporaire au Musée romain de Vallon met en scène les jeux du point de vue de leur utilisation, en essayant de répondre aux questions suivantes : “Qui joue ?” et “Comment joue-t-on ?“. Le point de départ de l’exposition réside dans les objets découverts sur le site de Vallon : plusieurs pions, quatre billes, un osselet et trois fragments d’un plateau du jeu des douze points.

L’exposition se veut une invitation aux jeux, puisqu’elle propose aux visiteurs de s’essayer à plusieurs jeux de plateaux (ludus duodedim scriptorum, ludus latrunculorum, la marelle et les pente grammai), d’osselets (le coup de Vénus et le pleistobolinda) et de billes. Pour ce faire, le Musée a recréé des espaces ludiques et mis à disposition des fac-similés des différents jeux, y compris celui d’une piste de billes.

Sur le site dédié, quelques informations et illustrations intéressantes permettront à ceux qui ne peuvent se déplacer jusqu’en Suisse d’en apprendre malgré tout !

Côté musée romain de Vallon, elles sont organisées en six sections :

  • l’invention des jeux :
    • Hérodote, Histoires, I, 94
    • le matériel archéologique de la “cache du joueur” de Lausanne (dés et jetons en os)
  • les osselets :
    • Plutarque, Vie d’Alcibiade, II, 3-4
    • comment jouer à l’astragale
  • les jeux de hasard :
    • Suétone, Vie d’Auguste, 71 (empereurs et jeux de hasard avec mise)
    • Martial, Épigrammes, XIV, 14 et 15 (osselets et dés)
  • le jeu des cinq lignes :
    • fonctionnement du jeu
    • plateaux gravés dans les villes grecques
  • le jeu des petits soldats :
    • Ovide, Tristes, II, 476-478
    • stratégie et plateaux gravés
  • le jeu des douze points
    • Ovide, L’art d’aimer, III, 363-364
    • stratégie et plateaux gravés

Côté musée romain de Nyon, elles sont organisées en onze sections :

    • La petite enfance – Comment consoler un bébé ?
    • Les jouets mobiles – Les débuts d’une carrière de sculpteur
    • Les poupées grecques – Les goûts d’un petit garçon pas comme les autres
    • Iulia Graphis – La mort d’une jeune fille
    • Jeux d’adresse et jeux collectifs – Le monde de l’enfant, miroir de celui de l’adulte
    • Jeux sans jouets
    • Les jeux de hasard – Pourquoi a-t-on inventé les jeux ?
    • Les jeux de pions – Séduire en jouant?
    • Jouer dans la ville – Même les empereurs se passionnent pour les jeux
    • Les astragales – La passion des astragales fait prendre des risques aux enfants
    • Jeux d’hier et d’aujourd’hui – On apprend en imitant

Un quizz (parcours pédagogique) est proposé.

Enfin, côté musée suisse du Jeu, 6 vitrines :

  • Jouy
  • Gladiateurs
  • Cirque
  • Mythologie
  • Politique
  • Commerce

A propos Thomas Frétard

Enseignant de Lettres classiques : anciennement en collège dans l'académie d'Orléans-Tours, aujourd'hui en CPGE dans l'académie de Bordeaux, au sein de la classe préparatoire littéraire du lycée Bertran-de-Born (Périgueux). Doctorant rattaché au laboratoire CRISES (Centre de recherches interdisciplinaires en sciences humaines et sociales) de l'université Paul-Valéry Montpellier 3

Laisser un commentaire

X