TV5 nous relate une expérience très intéressante menée dans un collège parisien, qui montre une fois de plus, que les professeurs de langues anciennes pratiquent volontiers, et depuis longtemps l’interdisciplinarité. Le lien fait avec la réforme semble toutefois abusé puisque les enseignants de langues anciennes ne déplorent pas cette interdisciplinarité mais le problème des horaires et la rétrogradation de discipline à projet avec tout ce qu’elle implique pour les contenus…
Dans une classe de 6e du collège Clemenceau à Paris, l’enseignante de français tire les rideaux, les enfants enfouissent la tête dans leurs bras, sur leur bureau, et écoutent concentrés la lecture d’un récit de la mythologie grecque.
Ce jour-là, France Dehamel lit aux élèves de cet établissement de la Goutte d’Or, classé en REP+ (réseau d’éducation prioritaire renforcée), un épisode relatant la mort du roi Acrisios, tué par inadvertance par son petit-fils, Persée, comme les oracles l’avaient prédit.
lire l’article de Frédérique PRIS sur TV5 Monde