La comparaison est assez facile…
Les admirateurs de César se sentaient flattés par la puissance de leur chef qu’ils confondaient volontiers avec leur propre grandeur. Des siècles plus tard, c’est aussi ce qui a permis l’arrivée au pouvoir des leaders américain, russe et turc.
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Certains analystes emploient le néologisme «démocrature» pour désigner ce type de pouvoir. Mais cette pratique n’est pas une nouveauté: elle se nomme «césarisme». Elle est comparable à la dictature paradoxale de Jules César: l’antique maître de Rome fut assassiné par une élite d’aristocrates, attachés à leurs privilèges, tandis que le peuple pauvre pleura la mort de son chef, bien loin d’applaudir un quelconque retour de la liberté.
Lire l’article de Christian-Georges Schwentzel, Professeur d’histoire ancienne, Université de Lorraine sur slate.fr : http://www.slate.fr/story/134945/trump-poutine-erdogan-cesar-xxi-siecle