TRIBUNE. Le réseau Antiquité-Avenir s’inquiète de l’abandon des humanités à l’école, qui risque de nuire, un peu plus, à la cohésion nationale.
Fondé début 2016, le réseau Antiquité-Avenir regroupe de nombreuses associations de professeurs et de sociétés savantes qui se battent pour sauvegarder l’enseignement des langues et cultures de l’Antiquité à l’issue d’un quinquennat qui a réduit le grec et le latin à la portion congrue dans les programmes du collège. Son président, Jacques Bouisneau, interpelle les candidats dans une tribune très vive intitulée « L’avenir de l’Antiquité et notre cohésion politique ». Il y rappelle quelques notions de bon sens dans une campagne qui en manque tant. « La res publica, écrit-il, repose sur la notion d’équilibre, inventée par Solon au VIe siècle avant notre ère, vouée à conjurer le spectre de la tyrannie. L’équilibre est à la source même de la démocratie, elle-même fille de la raison […]. Née dans l’Antiquité, la confiance en l’homme et en la raison a nourri notre sentiment national comme notre conscience européenne. »
Lire l’article de Sophie Coignard : http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/coignard-presidentielle-le-grec-et-le-latin-s-invitent-dans-la-campagne-30-03-2017-2115824_2134.php#xtor=CS2-238