Maxime Cambreling est un professeur de lettres classiques passé par l’école du Louvre, le musée du Louvre et le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) avant d’enseigner au collège Camus de Bayonne. Il est en outre mon référent numismatique !
Je vous propose de mettre en lumière tout l’été (et plus si affinité !) les publications qu’il a partagées avec nous sur les réseaux dans cette chronique baptisée pour l’occasion NUMISmythique. De quoi s’agit-il ? De numismatique, l’étude des pièces de monnaies, et des mythes, ces histoires passionnantes qui fondent la culture antique.
Je vous souhaite de belles découvertes lors de ce nouveau rendez-vous du dimanche !
Julie Wojciechowski
Une histoire de naissance…
Artémis était la déesse de l’accouchement. Personne ne voulant s’attirer les foudres d’Héra en accueillant la parturiente Léto, celle-ci dut accoucher toute seule.
Enfin, pas toute seule. Artémis s’accoucha toute seule, et aida sa mère à mettre au monde son jumeau Apollon.
Quelle compétence pour un bébé !
Chez les Romains, l’accouchement est sous la protection de Lucine (“celle qui met à la lumière”), qui est une déesse lunaire (logique quand c’est lié aux cycles féminins). On l’assimile donc à Luna.
Mais pour les Romains, il y a Junon-Lucine et Diane-Lucine.
Sur ce bronze provincial de Milet sous Balbin, on voit Léto portant bébé Apollon et bébé Artémis, mais déjà avec leur arc.
Maxime Cambreling