Le corps de l’athlète grec est un corps évidemment masculin, un corps nu, huilé, bronzé, plutôt jeune et esthétiquement « parfait » : c’est ainsi que la plupart des Modernes le voient, et de fait ils sont là en accord avec les sources littéraires antiques.
Dans un article récemment publié ici même sur l’obsession contemporaine pour des abdos parfaits, Connor Heffernan relie très justement celle-ci à une certaine image de l’athlète de la Grèce antique, en soulignant en particulier l’influence de la statuaire.
Le corps de l’athlète grec est un corps évidemment masculin, un corps nu, huilé, bronzé, plutôt jeune et esthétiquement « parfait » : c’est ainsi que la plupart des Modernes le voient, et de fait ils sont là en accord avec les sources littéraires antiques.
Beauté athlétique
La beauté joue un rôle de premier plan dans l’univers du gymnase et du stade helléniques, et chez beaucoup de poètes comme Simonide, Pindare ou Bacchylide, la beauté athlétique revient comme un leitmotiv (« il était beau à voir et ses exploits ne démentaient pas son physique » – Pindare, Olympiques, 8, 19) ; Pindare a presque un…
source : The Conversation, 15 mars, Jean-Paul Thuillier Directeur du département des sciences de l’Antiquité, École normale supérieure (ENS) – PSL)
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