Lalibre.be / Non, le latin n’est pas la béquille d’une langue française en péril !

En Belgique,  “le Pacte d’excellence” va réformer totalement  le cursus scolaire commun à tous les élèves depuis la maternelle jusqu’à désormais la fin de la troisième secondaire, et changer totalement le paysage de l’enseignement du latin.

Jusque là enseignement optionnel (4h / semaine) réservé à un public de volontaires, le latin va intégrer le tronc commun (en deuxième et troisième secondaire), à raison de 2h par semaine pour tous les élèves et avec un objectif et des référentiels eux aussi redéfinis : un soutien à la maîtrise du français…. Les discussions sont encore en cours, mais cette redéfinition du cours de latin inquiète de nombreux enseignants  :

 

Marc Vandersmissen, chercheur au Lasla de l’ULiège et maître-assistant en langue française à la Hél explique son point de vue dans la libre.be :

Absence de visée utilitariste

La première question qui se pose à un élève de 13 ans – ou à ses parents – est inévitablement la suivante : pourquoi rendre obligatoire l’étude d’une langue ancienne dans une réforme de l’enseignement, a fortiori, au XXIe siècle, ère de la digitalisation de notre société ? Les intérêts du latin sont nombreux et ont été étudiés en détail : esprit d’analyse, ouverture historique et culturelle, meilleure maîtrise du français, etc. Mais toutes ces qualités pourraient être obtenues grâce à d’autres cours (mathématiques, histoire et géographie, langues vivantes…). Permettez-moi donc de mettre ici en évidence deux spécificités du cours de latin qu’aucune autre discipline scolaire n’offre actuellement. La première, et non des moi…

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