Vincent Bruni résume parfaitement sur son blog ce que nous sommes nombreux à ressentir !
Avec un peu de recul, je voudrais revenir sur la question de la transformation des langues anciennes en EPI, non d’un point de vue pédagogique, mais d’un point de vue administratif et symbolique. Je m’appuie pour ce faire de ma lecture pendant l’été des deux comptes-rendu des entrevues des associations d’enseignements littéraires, qui doivent traîner sur le net, ainsi que sur l’observation et la digestion de ce que j’ai pu lire sur les réseaux sociaux dernièrement.
1) Le travail et l’emploi:
Dans un premier temps, je voudrais clarifier une distinction: celle de l’emploi et du travail.
La distinction que j’opère est la suivante, en m’appuyant sur celle proposée par Bernard Stiegler, mais en la transformant quelque peu:
l’emploi, c’est le cadre administratif et la dénomination abstraite du travail effectué par le travailleur;
le travail, lui, consiste dans la tâche réellement effectuée ainsi que dans l’accomplissement des gestes professionnels caractéristiques du travail en question, gestes acquis par la maîtrise de connaissances, d’une base théorique, mais aussi des présupposés autour desquels s’est construit ce travail et enfin d’une pratique, une expérience professionnelle, affinée par la réflexion personnelle menée, en fonction de son éthique, ses c…
Lire l’article de Vincent Bruni sur son blog “Meditationes de antiquitatibus romanorum docendis”