Dans Marianne, Danièle Sallenave, agrégée de lettres classiques, écrivain, membre de l’Académie française (qu’on ne pourra donc qualifier de “pseudo-intellectuelle”), qui a lu le projet de réforme, critique les EPI et le sort réservé aux langues anciennes :
“Il me paraît très regrettable qu’on ne fasse plus aux langues anciennes d’autre place que celle d’un « enseignement pratique interdisciplinaire [EPI] », dont la définition est extrêmement vague. On voit mal comment l’EPI « langues et cultures de l’antiquité » pourrait rivaliser avec « développement durable » ou encore « information, communication, citoyenneté ». Ces thèmes auront forcément la préférence des parents, surtout s’ils sont peu au fait de ce qu’apporterait un vrai apprentissage du latin et du grec. Qui n’a sans doute pas d’« utilité » immédiate, mais l’utilité d’un apprentissage, c’est ce qu’il apporte avec le temps dans la formation de la logique, de la distance, de l’esprit critique.”
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