Dans ses “Essais”, Philippe Muray ne se contente pas de donner des noms. Il leur accole toujours une petite gentillesse. Florilège.
Le philosophe Philippe Muray, dont le premier tome du Journal vient de paraître aux Belles Lettres, a longtemps pratiqué l’art noble, antique, et même homérique, de l’épithète. On en trouve mille exemples dans les premiers de ses Essais (1812 pages, même éditeur). Par la suite, il semble avoir moins cultivé le genre. On peut le regretter, car il en avait renouvelé le principe.
Lire l’article de Jacques Drillon sur L’Obs