Rayon :
Texte : Morlet, Sébastien (sous la direction de)
Editeur : Presses de l'université Paris-Sorbonne
Format : 498 pages
Présentation:
Les lettrés de l’Antiquité et du Moyen Âge avaient l’habitude de composer des notes de lecture. Ces notes prenaient souvent la forme d’extraits compilés dans des recueils. Ces recueils étaient parfois lus et copiés pour eux‐mêmes. Les lettrés s’envoyaient leurs extraits ou s’en faisaient lire. Ces extraits permettaient de prendre connaissance rapidement du contenu essentiel d’un ouvrage, de ses « beaux passages » ou de ses passages les plus utiles. Ils avaient aussi un intérêt pédagogique ou polémique. Ils servaient souvent de matière première à la
composition d’ouvrages anthologiques. Ils sont même à l’arrière‐plan d’un grand nombre de textes dont le caractère anthologique n’est pas toujours facilement détectable. C’est dire combien les extraits étaient au coeur de la vie des lettrés de l’Antiquité et du Moyen Âge.Ce livre se propose de repenser les pratiques de lecture et de composition, de l’Antiquité au Moyen Âge, en tentant de préciser la place exacte que les « extraits » ont pu jouer jusqu’à l’aube de la Renaissance. Il est fondé sur une double approche à la fois comparatiste et historique. Il rassemble des contributions portant sur des aires culturelles différentes (l’Égypte pharaonique, le monde grec classique et hellénistique, le monde romain, l’Antiquité tardive, Byzance, le Moyen Âge occidental) et s’applique à retracer l’émergence et la diffusion d’une pratique apparue avant tout en Grèce, à l’époque classique, et qui ne se cesse de prendre de l’importance dans les usages lettrés, dès l’époque hellénistique, et plus encore à l’époque du christianisme
Pour découvrir lesommaire de l’ouvrage, consultez le site de l’éditeur.
Related Posts
None found
N.B. : à notre connaissance, les visuels utilisés sur cette page sont libres de droits, toutefois si vous constatiez une erreur, merci de nous la signaler, nous retirerions sans délai le ou les documents incriminés.