Rayon :
Texte : Poirier, Jean-Louis
Editeur : Les Belles Lettres
Collection : Signets
Format : 320 pages
Présentation:
Dans l’Antiquité grecque et romaine, en cela différente de l’Antiquité égyptienne, les animaux sont un élément essentiel du monde humain, alors que, pour les Égyptiens, ils étaient des dieux. Ce livre rassemble des textes qui traduisent la prise de conscience, chez les Grecs et les Romains, des multiples rapports entre l’Homme et l’animal.
On y lira comment les hommes se situent par rapport à l’animal, mesurent la distance qui les en sépare : les bêtes pensent-elles ? accèdent-elles au langage ? peuvent-elles relever d’un ordre juridique ? Toutes questions qui surgiront, entières, de textes étonnamment neufs.
Mais on verra aussi comment les hommes apprennent à maîtriser et à connaître l’infinie diversité des formes vivantes en inventant l’exercice de la classification scientifique. Aristote, Hérodote et Pline permettent de s’approprier ce monde. De leur côté, agronomes et poètes décrivent et transmettent les pratiques et l’intelligence des gestes par lesquelles l’humanité est parvenue à conquérir les animaux, à les capturer, à les élever, à les domestiquer, à les exploiter… et à les manger. Comment alors ne pas demander, avec Plutarque, s’il est loisible de manger chair ? Si quelques philosophes défendent la cause des bêtes, c’est aux historiens, en des pages souvent méconnues, de rendre compte du massacre que furent les jeux du cirque et de désigner une humanité qui se plaisait à faire couler le sang des bêtes pour seulement le regarder couler.
Consultez le sommaire sur le site de l’éditeur.
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