On appelle communément Anthologia graeca, « Anthologie grecque », l’ensemble des épigrammes qui nous sont parvenues de l’Antiquité et du Moyen-Âge grâce à la compilation appelée « Anthologie palatine », augmentée des épigrammes de l’« Anthologie de Planude » (parfois appelée Appendix Planudea), c’est-à-dire des épigrammes de l’« Anthologie planudéenne » qui ne figurent pas dans la Palatine, et, éventuellement, de divers appendices d’épigrammes récoltées ici ou là.
Cette appellation mérite quelques précisions : en grec, ἀνθολογία signifie en premier lieu « le fait de cueillir des fleurs », « faire un bouquet ». Il s’agit donc de choisir puis de rassembler.Comment l’Anthologie grecque nous est-elle parvenue ? L’histoire éditoriale de ce corpus est aussi fleurie que son contenu et nous allons tâcher d’en donner les moments-clefs. Ce sera là la première étape d’une série d’études que nous entamons ici sur l’Anthologia graeca et sur ses avatars.
Lire l’article de Laurent Capron sur son carnet de recherche « L’information Philologique » : http://iphi.hypotheses.org/562