Pour contrecarrer les critiques qui visent sa réforme du collège, le gouvernement s’est fendu de deux argumentaires censés rétablir les faits. Sans s’exonérer de quelques contre-vérités.
Dur, dur de réformer l’Education nationale. Depuis plusieurs semaines, Najat Vallaud-Belkacem fait la même expérience que nombre de ses prédécesseurs au ministère de l’Education nationale, celle d’une réforme qu’elle aurait souhaité sans histoire et qui se transforme en grosse galère. Après les rythmes scolaires, imposés tant bien que mal par Vincent Peillon à la rentrée 2013, Najat Vallaud-Belkacem porte à son tour une réforme, celle du collège, prévue pour la rentrée 2016, qui entend pas mal chambouler la vie des adolescents français de la sixième à la troisième. Et se heurte à une résistance farouche du corps enseignant et de nombreux intellectuels : les uns pleurent la disparition du latin et du grec, les autres hurlent au programme d’histoire idéologique…
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