La rédaction de l’Est-Eclair publie une tribune très engagée :
Voilà quelques jours, les hellénistes et les latinistes exprimaient leur émotion face au risque de disparition de l’enseignement du grec et du latin dans les collèges et les lycées français. Lundi, l’ambassadeur d’Allemagne en France a rencontré Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Éducation nationale, pour évoquer ses craintes face au projet de réforme des collèges et de l’affaiblissement de l’apprentissage de l’allemand. On se souvient que, depuis quelques années, des voix se sont élevées pour condamner la disparition dans certains livres de pans entiers de notre histoire, privilégiant à Napoléon et à Louis XIV les années de la décolonisation et la fin de l’esclavage. Faut-il accepter toute évolution de notre enseignement, sous réserve que nous vivons dans une société en constante mutation ? Ou bien réagir pour conserver la richesse d’un patrimoine et les fondements de notre culture ?
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