Les langues anciennes vont-elles faire les frais de la réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem ? C’est ce que craignent depuis plusieurs semaines enseignants, syndicats et intellectuels de tous bords, qui multiplient protestations et pétitions pour sauver le grec et le latin.
La ministre de l’éducation nationale répète pourtant à tue-tête que son projet ne vise pas à « supprimer un droit ou une possibilité pour quelques-uns ». « Je ne me satisfais pas que cela soit réservé à quelques-uns, a-t-elle expliqué devant les députés. Il s’agit de le généraliser, comme pour la question des langues vivantes, pour tous les collégiens. »
« Je vous confirme qu’il y aura le même nombre d’heures qu’aujourd’hui, avec des heures pour l’étude de la culture et de la civilisation et des heures pour l’étude de la langue. Donc les élèves n’y perdent rien. »
Pourquoi chaque partie exagère
Lire l’article de Maxime Vaudano sur LeMonde.fr