La question est posée dans toutes les réunions de famille. “Et toi, qu’est-ce que tu vas étudier en secondaire ?”. Certains déclarent fièrement qu’ils vont étudier l’économie, la coiffure ou … le latin. Très souvent, il y a un oncle qui secoue la tête d’un air apitoyé. “Ils feraient mieux d’abolir le latin et de le remplacer par une branche utile. Programmer par exemple. Pourquoi étudier une langue que plus personne ne parle ?”
Un raisonnement classique basé sur une prémisse erronée : on ne peut pas considérer le cours de latin comme l’apprentissage d’une langue. Non, après six ans, on ne sait pas comment acheter un pain. Et non, on n’apprend pas non plus à bavarder avec son voisin en latin.
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