C’est un étrange paradoxe que celui d’une nation qui n’a pas renoncé, du moins en apparence, à être le fer de lance du projet européen, et qui laisse dépérir la culture de sa jeunesse, en faisant reculer à un rythme inexorable les crédits de l’enseignement des langues anciennes, plus particulièrement du latin. La connaissance de cette langue dite morte, que moins de 5 % des lycéens apprennent encore, est pourtant aussi nécessaire à la formation des jeunes Français que la maîtrise de leur langue maternelle, dont elle est indissociable. Les Allemands préfèrent le grec, qui est, selon eux, la langue des philosophes…
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