Invité de France Inter, le philosophe s’inquiète de la future réforme du collège qui réduirait l’apprentissage du latin et du grec. Selon lui, «l’enseignement est un lieu d’exigence».
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«Il y a deux fondamentaux. L’effort de l’élève et l’autorité du maître. L’effort de l’élève, cela paraît banal, mais on a tendance à l’oublier. L’enseignement est un lieu d’exigence, de contraintes, alors qu’on l’admet pour le sport. On ne fait pas douze secondes au 100 mètres sans exercice, sans persévérance, sans répétition. Il faut de la discipline, d’ailleurs, la civilisation aussi, ce n’est pas le Nutella, c’est l’effort! Et puis il y a l’autorité du maître, pas parce que c’est un gourou ou un démagogue, mais parce qu’il sait des choses que l’élève ne sait pas, et il y a une hiérarchie fondée sur le travail et sur l’effort que sont plutôt des valeurs de gauche, me semble-t-il.»
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