Vous avais-je déjà parlé de cette forme dédupliquée *si-st(ə)-, basée sur le degré zéro de notre glorieuse *stā-: *stə-? (…)
En latin, *si-st(ə)- était devenue sistō, sistēre, “mettre en place”.
Certes.
Mais on la retrouve aussi en grec ancien…Où elle donnera également un verbe: ἵστημι, hístêmi, de sens équivalent: “placer, mettre en place…”. Ou encore “être / se mettre debout, arrêter, établir…”
Toute petite remarque: ἵστημι, hístêmi se retrouve aussi sous des formes alternatives (comme les faits de Donald Trump), comme le tardif ἱστάνω, histánō, ou le poétique στᾰτίζω, statízō.
Et autant que je vous le dise tout de suite: ce dimanche sera entièrement consacré à la progéniture du grec hístêmi, à qui nous devons tant…
Lire l’article Frederic Blondieau : http://indoeuropeen.blogspot.fr/2017/01/et-la-stasi-alors-non-rien-voir.html