Un tiers environ des humoristes aujourd’hui sont des femmes, à l’image de Nora Hamzawi, Florence Foresti, Blanche Gardin, et bien d’autres encore. Pourtant, le rire a longtemps été une prérogative des hommes, comme le rappelle l’historienne Sabine Melchior-Bonnet dans son essai, Le rire des femmes, une histoire de pouvoir (PUF, 2021).
Depuis l’Antiquité, le rire a le plus souvent été considéré comme « contraire à l’image de la femme modeste et pudique », écrit l’historienne. Celle qui pouffait en public était volontiers assimilée à une prostituée ou encore, plus récemment, à une folle hystérique, tandis que l’homme qui plaisantait, même de manière très osée, ne faisait pas l’objet d’une semblable réprobation.
Les sources antiques confirment cette discrimination par le rire, tout en nous offrant néanmoins quelques rares figures de femmes humoristes. Il ne s’a…
Lire la suite de l’article de Christian-Georges Schwentzel Professeur d’histoire ancienne, Université de Lorraine, sur le site The Conversation : https://theconversation.com/la-vulve-de-baubo-humour-feminin-et-obscenite-positive-173458?utm_source=twitter&utm_medium=bylinetwitterbutton