Des auteurs latins, vous en connaissez : même si vous ne les avez jamais lus, les noms d’Horace, Ovide ou Virgile vous sont familiers. Il est pourtant un auteur latin dont vous n’avez sans doute jamais entendu parler… Et pourtant, vous le citez au cours de la conversation, sans même le savoir. Il se nomme Publilius Syrus (ou Publius Syrus), et il est à l’origine de nombreuses maximes qui, sous une forme plus ou moins fidèle, sont passées dans notre langage courant.
Contemporain de Cicéron, cet esclave syrien (d’où le nom de Syrus) est emmené en Italie où son maître, séduit par sa beauté et son esprit, lui fait donner une éducation soignée avant de l’affranchir. Dès lors, Syrus prend le cognonem de son maître, Publilius, et se consacre au théâtre. Plus précisément, il s’attelle à la composition de mimes, comédies burlesques très appréciées des Romains, qui lui valent un vif succès. Sa renommée gagne rapidement toute l’Italie, au point que Jules César le fait venir à Rome en 45 avant J.C., afin qu’il participe aux fêtes célébrant sa victoire sur l’armée de Pompée.
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