Si certains de ces graffitis étaient l’œuvre de particuliers, la majeure partie était réalisée par des professionnels, les scriptores, qui signaient leur travail. S’ils pouvaient se charger des dédicaces amoureuses, des publicités ou des insultes, ils étaient surtout actifs durant les périodes électorales. Les inscriptions étaient en général simples et directes : elles exhortaient les électeurs à voter pour tel candidat au duumvirat ou à l’édilité et vantaient ses mérites ou, au contraire, fustigeaient son adversaire. Le premier, homme intègre et généreux, était paré de toutes les vertus tandis que le second, corrompu et malhonnête, frayait avec les escrocs et les voleurs…
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