Même si la ministre Najat Vallaud-Belkacem répète que le latin ne disparaîtra pas, les professeurs et les syndicats à Blois se montrent très inquiets.
Les élèves de Murielle Lacroix, au collège Saint-Charles de Blois, sont particulièrement attentifs ce matin-là. Comme 2,8 millions de collégiens en France, soit 19 % des élèves de 5e, ils suivent l’option latin. La jeune Floriane, assise au milieu de la classe, souhaitait « apprendre une nouvelle langue ». Pour Alexandre, assis tout près du tableau, il s’agissait « de connaître mieux l’histoire ».
“ Cinq mois au lieu de trois ans ”
Actuellement, les élèves qui choisissent l’option font 2 heures en 5e, 3 heures en 4e et 3 heures en 3e. Mais avec la réforme du collège prévue pour 2016, le latin ne sera plus une option proposée en plus des autres matières, mais l’un des nouveaux enseignements pratiques pluridisciplinaires (EPI), le fameux EPI « Langues et cultures de l’Antiquité ».
La réforme inquiète Joanna Pfeiffer, co-secrétaire départementale du Snes : « Le latin, explique-t-elle…
Lire l’article d’Adrien Planchon sur lanouvellerepublique.fr