On peut comprendre, dans cette période où le chômage des jeunes atteint un niveau record, où la question de leur accès à l’emploi se pose avec tant d’acuité, où le système éducatif peine à remplir sa mission, que les pouvoirs publics aient d’autres priorités que l’enseignement du latin et du grec à l’école.On peut d’autant plus le comprendre qu’il n’est pas possible d’expliquer en quelques mots l’utilité et l’intérêt qu’il y a, pour un lycéen ou un collégien, à apprendre le latin et le grec. Et qu’à l’heure du “prêt-à-penser” et de la superficialité triomphante (notamment sur les écrans TV, sur les réseaux sociaux et autour des terrains de sport), le défenseur des “humanités” passe, au choix, pour un trouble-fête, un dangereux réactionnaire ou un parfait illuminé.
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