Elizabeth Antébi, fondatrice du Festival Européen Latin Grec, défend dans iPhilo l’enseignement des humanités, qui sont le creuset de la culture européenne. Et de dénoncer au passage toutes les tentatives de ces dernières semaines destinées à noyer le latin et le grec dans des enseignements vagues, indéfinis et pluridisciplinaires.
N’est-il pas temps, disent-ils, d’accompagner les mutants vers le clonage ? D’achever de faire table rase de la mémoire, de l’esprit critique, de l’humour, du jeu sur les mots, de la tendresse, de la distance ?
N’est-il pas temps de tomber dans l’ici et maintenant? Que ce soit pour lever le poing ou ouvrir le porte-monnaie ?
De se faire égorger face à Rome et de forger nos égorgeurs ?
Car n’est-ce pas cela désormais l’école ? Un champ de ruines, jonché de fautes d’orthographe et d’erreurs sur les mots, d’une savante interversion des termes où l’actif devient passif, le pluriel singulier, le masculin féminin…
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