Christophe Hugot nous propose, sur le formidable blog de la BSA, un entretien avec Thibault Girard, jeune docteur en archéologie classique de l’Université Lyon 2, qui vient de publier chez Archaeopress (juin 2015) sa thèse de doctorat intitulée « L’oblique dans le monde grec : concept et imagerie ».
Christophe Hugot : Le titre de votre ouvrage ne cache rien du sujet abordé. Mais le sujet est pour le moins intriguant : pourquoi s’intéresser à l’oblique ?
Thibault Girard : Il est vrai que le sujet n’est pas commun. Tout est parti d’une observation simple : dans l’iconographie grecque, les figures obliques montrent un mouvement. C’est un lieu commun pour tout un chacun. Nous avons tous en tête de célèbres images comme la frise du Mausolée d’Halicarnasse, conservée au British Museum, où toute la composition est constituée d’obliques. En revanche, ce qui n’est pas habituel, c’est que l’oblique soit aussi utilisée pour signifier le repos. La stèle de l’Athéna pensive, conservée au musée national d’Athènes, est en le meilleur exemple. Partant de ce constat, l’étude iconographique a été développée selon ces deux aspects bien particuliers.
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