Entretien avec Scribamus ! : “Écrivons !”, dans les coulisses d’un atelier d’écriture en latin

Aujourd’hui, je suis allée à la rencontre d’Adrien Bresson, de Dorian Flores, de Florence Garambois-Vasquez,  de Clara Marquet et d’Armand Naudin, depuis peu rejoints par Anna Ivanova, qui se retrouvent toutes les semaines pour un atelier d’écriture en latin diffusé en direct sur Youtube et hébergé par le Club de La Vie des Classiques, le label pédagogique des Belles Lettres. Scribamus (“Ecrivons !”) résonne comme une invitation joyeuse à l’écriture collective. Entrons dans les coulisses de cet atelier ! 

_ Julie Wojciechowski

ATC : Bonjour à tous, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ? 

Adrien Bresson : Je suis professeur agrégé de lettres classiques mais également doctorant chargé de cours à l’Université de Lyon-Saint-Étienne. 

Florence Garambois-Vasquez : Je suis Professeure en langue et littérature latines dans cette même université et j’encadre, en collaboration avec Adrien Bresson, l’atelier de latin en ligne Scribamus. Les participants sont majoritairement des étudiants qu’Adrien et moi-même avons eus en cours lorsqu’ils étaient en licence de lettres classiques.

Armand Naudin : Je suis en deuxième année de Master en archéologie antique à l’EPHE à Paris, avec une formation en lettres classiques.

Clara Marquet : Je suis étudiante en M1 Mondes Anciens à l’Université Lyon II.

Dorian Flores : Je suis un peu l’intrus du groupe dans la mesure où je n’ai pas fait mes études de lettres classiques à l’université de Lyon-Saint-Étienne, mais à l’université de Toulouse 2 Jean Jaurès. Actuellement, je suis en deuxième année de Master européen en Sciences de l’Antiquité entre Toulouse et Salamanque, et je travaille en parallèle pour La Vie des Classiques.

 

Les contraintes d’écriture ont permis de nous fournir un cadre.

ATC : Scribamus est porté par La Vie des classiques, c’est-à-dire que les textes produits ont pour vocation à être publiés, comme Psyché et l’Amour qui vient de paraître. Qu’est-ce que cela implique comme format ou angle d’écriture ?

Adrien Bresson : Afin que les textes produits dans le cadre de Scribamus puissent être publiés par La Vie des Classiques, il est important que l’angle d’écriture choisi soit original : nous ne pouvons pas nous contenter de réécrire un auteur ancien. Il s’agit toujours d’aborder le récit à partir d’un point de vue particulier qui puisse permettre de (re)découvrir la culture antique sous un angle nouveau, voire inédit. 

Florence Garambois-Vasquez : Les exigences de la collection Les Petits Latins doivent également être respectées, avec une division en une douzaine de chapitres, comportant eux-mêmes une dizaine de phrases, avec une partie bilingue, une autre unilingue, et des notes de civilisation, d’histoire, de culture, de grammaire ou encore d’étymologie. 

Clara Marquet : Ainsi notre atelier a-t-il fait siennes ces quelques contraintes d’écriture, ce qui a en même temps permis de nous fournir un cadre.

 

ATC : À quoi ressemble une séance d’écriture autour d’un chapitre ?

Adrien Bresson : Toutes les séances étaient bien loin de se ressembler au cours de la première saison de Scribamus parce qu’il nous a fallu trouver un modus operandi et un rythme. Ainsi, au début de la saison, pendant quelques mois, nous arrivions tous sans avoir préparé quoi que ce soit et tentions de nous livrer, de but en blanc, à l’exercice d’écriture. En conséquence, le travail était certes entièrement collectif, mais un peu long et fastidieux. Nous avons donc petit à petit décidé de diviser les tâches préparatoires afin d’avoir un matériau de base à partir duquel discuter, étant entendu que tout est amendable durant la séance d’écriture, si bien qu’il est très rare que rien ne soit remanié parmi les propositions. Comme il nous fallait trouver nos marques au cours de la première saison, ce ne sont pas seulement les étudiants qui ont fait des propositions d’écriture, et je prenais régulièrement des phrases, et parfois des plans de chapitres, en charge. Tel n’a plus été le cas au cours de la deuxième saison.

Dorian Flores : Effectivement ! Après une première année où nous nous sommes progressivement adaptés à l’exercice et au contexte, la deuxième saison a donné une place encore plus grande au travail des étudiants et nous a permis de trouver un véritable rythme. L’écriture d’un chapitre (souvent liber, dans cette collection) est divisée en trois temps : nous commençons par préparer le contenu du chapitre en réfléchissant à la manière de disposer notre matière en dix-douze phrases ; nous prenons ensuite chacun en charge des phrases que nous écrivons alors véritablement en latin et en français, ce travail n’étant bien souvent pas qu’une simple tâche de traduction puisque nous adaptons l’une et l’autre langue à ce que nous souhaitons exprimer à mesure que nous écrivons ; enfin, nous rédigeons des enrichissements culturels, grammaticaux et lexicaux qui viennent accompagner nos textes. En général, quatre séances d’une heure sont nécessaires pour écrire un chapitre.

 

Un lieu d’échange et d’apprentissage, au contact les uns des autres !

ATC : Ce rythme vous permet-il encore autant d’échanges ?

Armand Naudin : Ce rythme acquis nous permet d’être efficaces dans notre travail, mais ce n’est pas un travail en solitaire non plus, loin de là. Bien qu’il y ait un travail préparatoire nécessaire aux séances d’écriture en ligne, Scribamus reste un atelier collectif : on réécrit ensemble les phrases des chapitres, on explique aux autres comment on a traduit notre phrase, on discute des enrichissements, ce qui est intéressant, ce qu’on a appris, … 

Clara Marquet : D’ailleurs, il n’est pas rare qu’on s’entraide les uns et les autres quand on en a besoin, que ce soit pour poser des questions ou bien demander un avis. Et même au-delà du simple groupe, on est toujours content de lire des commentaires sur le chat Youtube, puisque l’atelier se déroule en live, ou par mail, et on répond collectivement, on réagit, on remet aussi en question ce qu’on fait… C’est ça qui est beau aussi avec l’atelier, c’est qu’on travaille tous ensemble et on ne refuse jamais les modifications ou l’avis des autres : c’est un lieu d’échange et d’apprentissage, au contact les uns des autres !

Florence Garambois-Vasquez : J’ai pour ma part un rôle très consultatif, je dis quand c’est bien, quand c’est moins bien, j’ajoute des éléments de contexte, de culture… C’est finalement une position assez facile, et idéale, en tout cas pour moi.

 

ATC : Comment s’est effectué le choix du thème qui émane de la saison I, le très célèbre mythe de “Psyché et L’Amour” ?

Adrien Bresson : Lorsque j’ai proposé à Laure de Chantal, directrice de collection et responsable de La Vie des Classiques, de lancer un atelier d’écriture avec mes étudiants, j’avais tout de suite pensé à prendre le mythe de Psyché et Cupidon comme sujet : ce récit a l’avantage d’être un conte et donc de recouper, par son aspect didactique et édifiant, sur le plan moral en tout cas, les vertus également pédagogiques de notre atelier. En outre, bien qu’un récit ait été conduit par Apulée dans l’Antiquité, les réécritures au XVIIe siècle par La Fontaine, ou encore par Molière, dans une comédie-ballet, ont permis de mettre en regard une pluralité de sources et de conduire un travail aussi bien en littérature latine qu’en littérature française. J’ai par la suite laissé carte blanche aux étudiants pour décider des thématiques d’écriture.

Florence Garambois-Vasquez : J’admets, pour ma part, avoir été – comme Adrien, je crois – plus passionnée par la première que par la deuxième saison parce que le mythe de Psyché trouve ses racines dans l’Antiquité tardive, qui m’est bien plus familière. En outre, la dimension interprétative plurielle que permet le mythe est bien loin de me laisser indifférente.

 

ATC : Justement, pourriez-vous nous dire quelle est votre lecture de ce mythe de Psyché ?

Florence Garambois-Vasquez : Je ne sais pas si ma lecture personnelle, et la manière dont ce texte me parle, est particulièrement intéressante. Notons plutôt la valeur de l’amour qu’il porte, un amour capable d’avoir une portée éternelle et de s’inscrire dans le champ des possibles, pour toujours, malgré les erreurs commises par Psyché. Divers enseignements sont prodigués : l’on peut par exemple songer à la manière dont les bien nuisibles sœurs de l’héroïne sont punies pour leurs agissements néfastes. Le mythe de Psyché punit également la curiosité, lorsque la jeune fille ne peut se retenir de regarder la belle figure du dieu à la lumière de sa lampe, mais la curiosité ne fait pas l’objet d’un rejet total si elle prend place à des fins qui ne seraient pas personnelles. Ainsi, lorsque Psyché ouvre le coffret qui lui a été donné par Proserpine, elle le fait par passion pour l’Amour incarné, c’est pourquoi un point de bascule se produit dans l’histoire et que la résolution peut advenir. Je pourrais aussi mentionner l’inscription du mythe d’Apulée dans l’époque qui est la sienne, écrit à un moment où le christianisme devient de plus en plus prégnant, si bien que les Anciens, aussi, peuvent avoir eu une réception plurielle du conte.

 

Un pont intéressant entre littérature et histoire de l’art, entre Antiquité et modernité, ce que suggèrent notamment les programmes du secondaire français.

ATC : La saison II autour du peintre Apelle est donc le choix des étudiants. Un sujet peut-être plus inédit pour les futurs lecteurs !

Dorian Flores : En effet, nous, étudiants, avons pris pleinement possession de cette carte blanche (rires) ! Nous avons tous réfléchi à des sujets que nous nous sommes mutuellement proposés et, après discussion collective puis vote démocratique, c’est Apelle qui a été retenu pour la saison II. Ce sujet m’était venu à l’esprit à la suite d’un travail universitaire que j’avais rédigé autour de la nouvelle néo-hellénique Apelle de Constantin Théotokis, en première année de Master. Si le récit recomposé que l’auteur fait de la vie et de l’œuvre du peintre, teinté d’un certain romantisme propre à son époque, m’avait particulièrement plu, je m’étais alors rendu compte que les sources antiques, nombreuses et éparses, dont nous disposions sur Apelle et la peinture ancienne – et dont Théotokis a fait usage – étaient majoritairement latines ! Ce sujet, inédit, nous permettait donc de combiner et de confronter différents textes pour reconstituer l’histoire du peintre, de ses œuvres et de ses disciples, et d’ainsi faire un pont intéressant entre littérature et histoire de l’art, entre Antiquité et modernité, ce que suggèrent notamment les programmes du secondaire français.

Armand Naudin : Je dois bien avouer que le sujet d’Apelle proposé par Dorian pour la saison II de Scribamus m’a grandement plu quand il l’a présenté et je l’ai particulièrement soutenu ! Un sujet pareil me semblait très intéressant justement parce qu’il touche à plusieurs disciplines qui sont au cœur de mes études et de ma formation (littérature, histoire de l’art et archéologie). C’était aussi une belle occasion de faire découvrir au public cette grande figure de l’Antiquité, qui est malheureusement tombée dans l’oubli parce qu’aucune de ses œuvres n’est parvenue jusqu’à nous… Et pourtant, Apelle a eu une vie fort mouvementée ! Le fait que j’étudie, dans le cadre de mes études, l’archéologie et l’histoire de l’art grecques était un avantage pour cette saison : j’ai une vision, ou en tout cas une approche différente de ce sujet car j’ai l’habitude dans mes recherches de confronter sources littéraires et témoignages archéologiques ou artistiques, et d’inscrire l’ensemble dans un cadre historique et géographique dans la limite du possible. C’est aussi un choix de notre part à tous, pour cette saison, d’avoir écrit un Petit Latin qui a une dimension historique assez présente, soutenue par des sources diverses, à la différence du thème mythologique de la saison I. C’est une façon amusante d’apprendre ou de perfectionner son latin en compagnie d’une grande figure historique, tout en acquérant des connaissances dans divers domaines, ce qui rentre dans la ligne éditoriale de la collection.

 

 Mettre en valeur les grands textes de la littérature

ATC : Quel a été votre rapport aux sources ? Et quelle a été la manière dont vous avez rendu grâce à ces textes au sein de l’écriture ?

Adrien Bresson : Le rapport aux sources est particulièrement précieux dans le cadre de notre atelier parce qu’il nous permet une certaine vérité du rapport à l’Antiquité : les récits que nous produisons, même s’ils sont réécrits, sont pleinement appuyés sur le contenu des textes antiques, que nous citons régulièrement. 

Florence Garambois-Vasquez : Lorsque tel est le cas, le texte est en italiques afin de matérialiser la présence du texte source, c’est par exemple le cas d’extraits d’Apulée dans Psyche et Cupido.

Ainsi, nous essayons de mettre en valeur les grands textes de la littérature, notre objectif n’étant pas – nous l’espérons – de les dénaturer, mais au contraire de les faire connaître, comme la pièce de Molière sur laquelle nous avons travaillé.

 

ATC : Quels sont les ajouts que Molière a faits dans sa tragédie-ballet Psyché et que vous avez conservés dans votre récit ?

Adrien Bresson : En tant que dramaturge, Molière avait été confronté à un problème que nous avons également rencontré : le fait que de nombreux personnages, dans le récit d’Apulée, ne portent pas de nom. En conséquence, Molière nous a par exemple permis de nommer les sœurs de Psyché. En outre, chez Molière – comme cela est également vraiment de La Fontaine – les épreuves subies par Psyché ne sont pas exactement les mêmes que dans le texte d’Apulée. Il a donc été intéressant, pour nous, de confronter les différentes versions en essayant, lorsque cela nous était possible, de rendre compte de la pluralité des points de vue des différents auteurs

 

ATC : Comment avez-vous choisi le niveau en langue ? Vous êtes-vous mis d’accord sur des critères ?

Adrien Bresson : Le niveau avancé est venu assez naturellement parce qu’il permet de ne pas avoir véritablement de limites dans les emplois grammaticaux. En conséquence, la composition n’est pas bridée : il est possible de tout dire, si tant est que l’on est capable de le dire en latin. Comme les étudiants ont progressé, en termes de capacité d’écriture, au fil du travail et qu’ils ont développé des approches syntaxiques de plus en plus complexes, il n’y a pas eu de définition de critère particulier et une progressivité, au fil des différents chapitres, s’est d’elle-même mise en place.

Dorian Flores : Comme le dit Adrien, car nous cherchons toujours à rendre notre texte plus riche du point de vue de la langue pour appliquer des règles et employer des tournures découvertes au gré de nos lectures et de nos études – thème latin, quand tu nous tiens ! 

Armand Naudin : Et je pense d’ailleurs que cela doit se voir dans le livre, où les phrases sont de plus en plus longues et complexes au fur et à mesure que l’on progresse dans l’histoire.

Florence Garambois-Vasquez : J’ajouterai que le niveau avancé permet d’avoir une plus grande liberté dans les enrichissements que nous proposons, tant culturels que grammaticaux. Nous pouvons partir du principe que les bases sont acquises et pousser plus loin la réflexion, mais encore évoquer des éléments plus méconnus du grand public.

 

On ne se contente pas que de progresser en latin !

ATC : Quels sont les apports personnels de tels ateliers ?

Adrien Bresson et Florence Garambois-Vasquez : Du point de vue des deux enseignants, voir que les étudiants s’approprient la langue, la manient de mieux en mieux, sollicitent leur avis et leur compétence pour toujours écrire mieux et plus justement est un véritable plaisir. Scribamus est devenu un rendez-vous hebdomadaire que nous considérons comme faisant partie du cœur de cible de notre métier.

Armand Naudin : Du point de vue des étudiants, c’est un réel plaisir de se retrouver chaque semaine dans la bonne humeur, et d’autant plus pour travailler ensemble sur un sujet qui nous intéresse. Et le fait de se sentir progresser en latin procure une véritable satisfaction : c’est comme apprendre en s’amusant finalement ! Et le cadre de cet atelier est vraiment propice pour améliorer son latin : il y a un rapport de proximité entre étudiants et enseignants qui permet de se sentir plus à l’aise pour poser des questions, faire des propositions sans avoir peur du ridicule… C’est très différent finalement des cours à l’université je trouve, ou en tout cas c’est un excellent complément à ces derniers. Et on ne se contente pas que de progresser en latin ! On améliore évidemment son français, on apprend des choses par-ci par-là lors des enrichissements, …

Dorian Flores : Nous avons, au fil des mois, développé un véritable esprit d’équipe et nous réjouissons de nous retrouver, de semaine en semaine, autour d’un projet commun, et ce malgré la distance imposée par les écrans. Nous nous sentons progresser tous ensemble, mus par la bienveillance, la bonne humeur et le sérieux d’Adrien et de Florence. Nous nous sentons gagner en autonomie et en confiance, et quel plaisir de voir cette entreprise collective couronnée par une publication papier ! 

 

Les langues anciennes sont toujours bien vivantes !

ATC : Le livre Psyché et l’Amour, issu de l’atelier Scribamus est en effet paru le 4 avril dernier dans la collection Les Petits Latins. 

Clara Marquet : Et à ce titre, un grand merci à Laure de Chantal, directrice de collection et responsable de La Vie des Classiques, qui nous permet de vivre ces expériences des plus enrichissantes à tous points de vue ! 

Dorian Flores : À une époque où l’existence même des Lettres classiques est bien trop souvent remise en cause, cet atelier et la collection dans laquelle il s’intègre nous semblent être la démonstration que les langues anciennes sont toujours bien vivantes et que le flambeau continue d’être transmis.

 

Le numéro vert du latin

ATC : La preuve de la vivacité des langues anciennes passe aussi par le choix d’un rendez-vous en live sur Youtube, n’est-ce pas ?

Adrien Bresson : L’idée de diffuser les ateliers en direct était, tout d’abord, liée à une volonté que tous puissent accéder à la fabrique du latin à laquelle nous nous livrons et donc poser des questions, mais aussi faire des suggestions. Un rapport très profitable avec les auditeurs et les auditrices s’est noué au cours de la première saison et plusieurs propositions très pertinentes nous ont été adressées. D’autres personnes ont posé des questions, souvent des étudiants. Ainsi, une heure par semaine, Scribamus est en quelque sorte le numéro vert du latin. Le direct sur Youtube nous bride également en termes de temps et nous contraint à être productifs, sinon nous ne sommes plus suivis. Il permet donc d’assurer le rythme de l’atelier.

Florence Garambois-Vasquez : Merci à nos auditeurs et à nos auditrices, mais également à ATC pour cet entretien qui, nous l’espérons, permettra de populariser encore davantage notre atelier. Les séances sont terminées pour cette année, mais nous vous réservons bien d’autres surprises à compter de septembre prochain.

 

Pour aller plus loin :

 

 

A propos ju wo

Professeur de français et des options FCA et LCA dans l'académie de Lille. Passionnée de cultures antiques et de langues anciennes et attachée à leur rayonnement et à leur promotion dès l'école primaire. Co-responsable du concours ABECEDARIVM pour l’association ATC.

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