Entretien avec Cassandre Dupouy : à l’ILARA, une médiation pour que les langues rares viennent jusqu’à nous

Aujourd’hui, je suis allée pour Arrête ton char à la rencontre de Cassandre Dupouy chargée de communication et de médiation scientifique pour l’ILARA, l’Institut des langues rares.

 

Arrête ton char : Bonjour Cassandre Dupouy, il est toujours intéressant de connaître les parcours qui mènent aux langues et cultures de l’Antiquité : pourriez-vous nous raconter le vôtre ?

Cassandre Dupouy : J’ai toujours nourri un vif intérêt pour les langues et cultures de l’Antiquité. Cet intérêt s’est manifesté à travers l’enseignement que j’ai reçu en latin et en grec ancien, pendant ma scolarité, mais également à travers ma passion pour la mythologie gréco-romaine. Au cours de mes études d’Histoire de l’Art et Archéologie à Paris I Panthéon Sorbonne, la lecture des Métamorphoses d’Ovide m’a particulièrement marquée. Ce long poème, à l’origine d’un répertoire iconographique abondant, a largement alimenté mon imaginaire artistique et influencé des artistes occidentaux aussi différents que Rembrandt et Man Ray.

Il me semblait alors essentiel de partager cette passion pour les cultures de l’Antiquité, et plus largement pour le patrimoine matériel et immatériel. Je me suis par conséquent spécialisée dans la valorisation et la médiation du patrimoine archéologique, ce qui m’a offert l’opportunité de travailler au sein de l’association Paysages de Mégalithes qui soutient la candidature au Patrimoine mondial de l’UNESCO des Mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan. Ce haut lieu du mégalithisme fut modelé sur des siècles par des architectures d’une grande diversité, liées à des symboles gravés et à une accumulation d’objets polis. Bien qu’anachronique, la force symbolique de ce paysage est aujourd’hui dépendante de la langue bretonne, ce qui m’a sensibilisée aux enjeux des langues régionales.

Par la suite, j’ai eu la chance de rejoindre l’ILARA, l’Institut des langues rares de l’EPHE-PSL. Ce centre de formation, d’expertise et de ressources sur les langues rares, dirigé par Anne-Marie Turcan-Verkerk, établit un pont entre les langues anciennes, documentées uniquement par l’écrit, et les langues à tradition orale, dont la documentation comporte une dimension audio-visuelle. L’ILARA me donne l’occasion de gérer et d’animer la création et la diffusion de contenus, notamment sur les langues et cultures de l’Antiquité. Cette mission englobe, bien évidemment, le grec ancien et le latin classique, mais s’étend également à des langues bien moins connues telles que le phrygien ou l’amorrite. 

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ATC : L’Institut des langues rares est à la fois un lieu de formation, un lieu de médiation et un lieu qui fait rayonner la recherche. C’est bien cela ?

Cassandre Dupouy : En effet, l’ILARA est l’un des quatre Instituts de L’EPHE – PSL. Les instituts de l’EPHE-PSL exercent une fonction de relais entre le monde de la recherche et la société civile ou les institutions publiques. L’ILARA se fonde sur les compétences scientifiques de l’EPHE – PSL et des laboratoires dans lesquels ses enseignants-chercheurs exercent leur activité de recherche. L’institut travaille en partenariat avec l’Inalco et ses principaux laboratoires en cotutelle avec le CNRS. L’ILARA accueille de nouveaux partenariats en vue d’une mutualisation des compétences et d’un élargissement de l’offre de formation. Depuis 2021, l’Atelier national de recherche typographique de Nancy (ANRT), investi dans la création de polices unicode pour les langues, disparues ou non, qui n’en disposent pas encore, qu’elles soient anciennes ou contemporaines, est partenaire de l’ILARA.

ATC : Et votre mission principale est bien la médiation ?

Cassandre Dupouy : Oui, c’est l’une des missions principales de l’ILARA : la médiation auprès de tous les publics. Pour ce faire, nous disposons d’une branche distincte, appelée « L’ILARA en ligne » et dont la Responsable est Amina Mettouchi, qui propose une variété de contenus, tels que des vidéos de médiation scientifique. Voici deux exemples qui sont issus du Cycle “Les Ecritures dans les mondes anciens” de l’ILARA en ligne.

Pour le grec ancien :

Pour le latin :

L’écrit tient aussi une place importante à l’ILARA, à travers par exemple des textes de médiation diffusés sur l’ensemble de nos réseaux sociaux. 

La médiation physique est également au cœur de nos missions, notamment à travers notre exposition de photographies intitulée « Écosystèmes et langues rares ». Cette exposition présente une série de photographies illustrant le lien entre la préservation des langues et cultures autochtones et les grands enjeux de développement durable. Cette exposition est à la fois physique et numérique, correspondant à cette double orientation présente dans toutes les missions de l’ILARA. Afin de profiter pleinement du parcours, un smartphone ainsi que des écouteurs sont nécessaires pour flasher les QR codes et accéder aux enregistrements audio et vidéo des langues rares présentées. Cette exposition a tout d’abord eu lieu à Paris à l’Académie du Climat, dans le cadre de la Fête de la science PSL, puis à l’écomusée Te Fare Natura, sur l’île de Moorea en Polynésie Française. L’accueil de l’exposition par le public a été positif, le public s’est montré très intéressé par les problématiques.

Chapito, un chaman Seri de Punta Chueca, Sonora, Mexique. Chapito voulait être photographié de cette façon, pointant du doigt les grottes de la montagne, Mexique, 2009.
© Tomás Castelazo / CC BY-SA 3.0

 

ATC : Comment les langues anciennes et les langues contemporaines cohabitent-elles ? 

Cassandre Dupouy : Les langues, qu’elles soient anciennes ou contemporaines, font face à des problématiques et des enjeux similaires. La perte de transmission, qu’elle concerne les langues rares anciennes, ou qu’elle concerne les langues rares contemporaines, est une tragédie pour l’humanité, car ce sont autant de cultures, de systèmes linguistiques, et de visions du monde, qui disparaissent. L’ILARA, en plus de soutenir les locuteurs dans leur lutte pour la préservation de leurs langues autochtones contemporaines, partage également des connaissances de pointe sur les langues anciennes. Cette action vise à permettre à un large public de découvrir des cultures anciennes méconnues. Peu d’instituts sont aujourd’hui en mesure d’assurer un enseignement aussi varié sur des langues rares de tous les continents, et sur la très longue durée, depuis la Mésopotamie, l’Égypte ou la Chine anciennes jusqu’aux langues autochtones à tradition orale d’aujourd’hui.

L’Année internationale des langues autochtones, lancée en 2019 par l’UNESCO, a été étendue à une décennie, de 2022 à 2032. Cette prolongation témoigne de l’importance des enjeux associés à la valorisation des langues autochtones. En effet, ces langues font partie intégrante du patrimoine immatériel de l’humanité, étant transmises de génération en génération. Elles portent des manières de penser et de voir le monde, reflétant l’histoire des peuples et véhiculant les cultures et les savoirs de l’humanité dans toute leur diversité. Cette action renforce les liens sociaux en favorisant une meilleure compréhension entre les êtres et les différentes cultures, à travers le temps et l’espace, mais elle fait aussi le pari d’une participation des cultures les plus méconnues aux défis posés par le changement climatique et la destruction des écosystèmes. Aux premières loges de ce combat se trouvent les locuteurs autochtones d’Amazonie, engagés depuis des décennies contre la déforestation, et l’exploitation minière.

Mars autochtone, femmes Huaorani, Équateur, 2017.
© Beto Albo / Pixabay License

Langues rares anciennes et contemporaines ne s’opposent pas, et les unes peuvent servir à mieux connaître ou comprendre les autres : c’est en étudiant les langues autochtones actuelles de la Nubie, qui appartiennent à la même famille que le méroïtique, que Claude Rilly a pu décrypter une partie de la langue méroïtique ; et l’écriture des consonnes initiales du tibétain classique nous permet de mieux comprendre la prononciation des tons en tibétain contemporain.

 

ATC : Dans ce contexte, pourquoi les langues anciennes survivent de nos jours et sont toujours étudiées ?

Cassandre Dupouy : Les langues anciennes risquent de devenir des langues complètement mortes si leur enseignement n’est plus assuré. En perdant la maîtrise de ces langues, nous nous priverions d’une part substantielle de l’héritage culturel des mondes anciens, lequel constitue les fondations du monde actuel. En valorisant ces langues, le public est sensibilisé à l’importance de ces enjeux. Ainsi, il est possible de préserver la diversité linguistique, en partageant l’idée que les langues anciennes, peu enseignées et peu étudiées, contribuent à enrichir notre relation au monde actuel et à venir.

Qu’il s’agisse de méditer sur la relation de l’homme au divin, au vivant, sur sa quête de vérité, ses questionnements scientifiques, sa quête de beauté, son art de vivre et de retranscrire les émotions, ou encore sur l’organisation des sociétés humaines (administrative, politique, commerciale, etc.), les écrits des Anciens, toutes cultures confondues, sont une nourriture qui n’a pas vieilli.

Chaque langue est une façon de découper et conceptualiser le monde, et donc une fenêtre sur le fonctionnement de notre cerveau. Chaque langue qui meurt ou reste inconnue des chercheurs nous empêche de mesurer l’étendue des capacités cognitives humaines. Les langues anciennes survivent aujourd’hui grâce aux efforts des milieux de la recherche, des équipes enseignantes, des professionnels de la médiation et des passionnés de tous les horizons pour préserver et documenter les langues rares. Les langues anciennes sont d’un intérêt partagé tant par les linguistes et les philologues que par les historiens, les ethnologues, les archéologues et les anthropologues, qu’ils étudient les mondes anciens ou contemporains. Les enseigner, c’est former les nouvelles générations qui seront chargées de la transmission et de l’acquisition de connaissances.

 

ATC : Il existe un lien entre chute de la biodiversité et chute de la diversité linguistique. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Cassandre Dupouy : La biodiversité linguistique et la biodiversité naturelle sont étroitement liées. 91% des connaissances médicinales traditionnelles relatives à la botanique ne sont répertoriées que dans une seule langue autochtone en Amazonie du Nord-Ouest, et 84% en Papouasie-Nouvelle-Guinée. La disparition de chaque langue signifie donc la perte d’un savoir écologique crucial. À l’heure actuelle, 50% des 7000 langues parlées ou signées sur la planète sont menacées d’extinction, et la plupart de celles qui pourraient disparaître n’ont pas encore été décrites. Dans le passé, de nombreuses langues ont disparu, laissant seulement des traces écrites de certaines d’entre elles. Or, chaque langue qui disparaît emporte avec elle une vision unique du monde ainsi qu’un univers de connaissances. Au même titre que la biodiversité, la diversité linguistique représente une richesse qu’il est essentiel de préserver et de cultiver pour faire face aux défis actuels.

Notre exposition « Écosystèmes et langues rares » vise à sensibiliser les publics à l’importance de la diversité culturelle et à encourager une action mondiale en faveur du développement durable. Les sociétés traditionnelles, par leur vision du monde qui transcende souvent l’opposition entre nature et culture, suscitent aujourd’hui un intérêt renouvelé. Leur rapport à la biodiversité, exprimé à travers leurs langues, savoirs et savoir-faire, est lié à leur représentation du monde. La préservation de la diversité biologique ne peut être envisagée sans la valorisation et la sauvegarde de la diversité culturelle et linguistique qui l’accompagne. Un exemple présent dans l’exposition est celui du mot « Xnois ». Ce terme, issu de la langue seri parlée au Mexique, désigne la zostère, une plante à fleur aquatique des fonds marins. Les locuteurs du seri utilisent la zostère comme ressource céréalière et leur vocabulaire contient des informations sur sa récolte : le mois d’avril est appelé xnois iháat iizax, soit « lune de la récolte de zostères ». Dans un monde en proie aux pénuries alimentaires et à la diminution de l’accès à l’eau douce, cette connaissance est précieuse.

 

ATC : Quelle est la langue ou la culture qui vous a le plus marquée ?

Cassandre Dupouy : J’ai eu l’occasion de faire un stage en tant que Chargée de valorisation et de médiation du patrimoine archéologique à l’ISPAN, en collaboration avec l’UNESCO, à Port-au-Prince en Haïti. J’ai toujours manifesté un intérêt marqué pour les langues, mais le créole haïtien représentait pour moi un élément nouveau à prendre en compte dans le cadre de la valorisation du patrimoine archéologique. En effet, bien que le créole haïtien ne soit pas une langue rare au sens strict, il en a de nombreuses caractéristiques : il a longtemps été proscrit de l’enseignement scolaire et a été relégué au second plan au profit du français. Par conséquent, bien que la population haïtienne parle très largement le créole haïtien, la langue demeure liée à une image négative qui s’étend à l’ensemble de l’histoire et de la culture de l’île.

La nation haïtienne, dont la population est actuellement très jeune (en majorité de moins de 30 ans) et dont la diaspora est importante, ressent souvent le besoin de connaître son histoire. Dans une société où les inégalités sociales sont très fortes, où l’éducation n’aborde pas en profondeur les questions d’héritage culturel et où le financement pour la protection du patrimoine matériel et immatériel est extrêmement faible, il est pourtant crucial de recréer un lien entre les Haïtiens et leur patrimoine. Bien que les campagnes ponctuelles de valorisation et de médiation existent, elles se révèlent insuffisantes pour enrayer l’ampleur de ce qui semble être une amnésie historique, au cœur d’un pays issu de la première révolution d’esclaves réussie du monde moderne.

À cette occasion, nous avons élaboré une série de vidéos en direct, diffusées sur Facebook, intitulée « Koze Patrimwan » (Parlons patrimoine). Menées en créole haïtien, ces vidéos permettent aux internautes de poser des questions via le chat. En recourant à la langue maternelle de la majorité de la population, il est plus aisé de toucher un large public, se sentant ainsi davantage concerné par des enjeux patrimoniaux.

 

ATC : Quels publics rencontrez-vous ? Existe-t-il un profil-type de celui qui veut se former aux langues rares ?

Cassandre Dupouy : L’objectif de l’ILARA est d’atteindre tous les publics, à travers une diversité de dispositifs de médiation et de formation. Pour les personnes curieuses, intéressées par une information concernant les langues rares, l’offre de l’ILARA en Ligne, ainsi que les réseaux sociaux, propose des contenus lisibles ou visionnables de manière ponctuelle.

Pour celles et ceux qui souhaitent investir davantage de temps en formation, typiquement des étudiants, cadre et professions intellectuelles supérieures ou des retraités, mais pas seulement, l’ILARA propose des formations non diplômantes, qui vont d’une initiation courte à la langue et la culture d’un groupe (par exemple l’oasis de Siwa en Egypte), à des formations plus longues et plus orientées vers l’acquisition de compétences langagières (le géorgien classique, le latin médiéval…).En ce qui concerne les formations, la majorité de notre public est français, mais viennent ensuite les pays de l’Union Européenne puis le Maghreb et l’Amérique Latine. L’ILARA rayonne donc internationalement

 

ATC : Un des projets de l’ILARA est d’ouvrir les langues rares aux enfants ? Qu’a à apporter cette initiation aux plus jeunes ?

Cassandre Dupouy : Les plus jeunes peuvent être intéressés par les formations à des langues rares : cette année, un jeune homme de 14 ans suit notre cours de maya classique, et nous en sommes très heureux. Les formations sont gratuites pour les moins de 18 ans.

L’ILARA en ligne a pour objectif de faire connaître les langues rares à tout un chacun, quelles que soient son origine, sa formation, ou son âge. Chaque vidéoconférence de la chaîne peut être prétexte à des conversations sur les langues rares : langues anciennes hors du contexte scolaire, langues contemporaines en lien avec les origines diverses des familles, en France et ailleurs. L’ILARA s’efforce d’encourager la science collaborative en favorisant la participation de la société civile à la recherche et il soutient également les éducateurs et les parents dans la transmission de la diversité linguistique et de ses richesses aux enfants et adolescents. La série intitulée l’ILARA des « Enfants » a pour projet d’offrir des contenus à la fois ludiques, pédagogiques et instructifs dans des langues rares, à destination des enfants, des parents et du personnel éducatif. Cette série proposera des jeux vidéo, des contes traditionnels et des devinettes, des recettes de cuisine, des films et des dessins animés, ainsi que des reportages, présentant des langues rares du monde entier. Dans le cadre de ses projets futurs, l’ILARA envisage également la création d’un jeu vidéo instructif sur les langues rares à l’intention des enfants.

 

ATC : L’Institut des langues rares est né au début de la crise covid, je suppose que ça a bousculé les projets ! 

Cassandre Dupouy : En effet, l’ILARA a vu le jour le 5 août 2020, pendant la pandémie de Covid-19. Immédiatement, l’idée d’une branche en ligne de l’Institut s’est imposée, et la première série, les « Invitations de l’ILARA » a vu le jour : les plus grands spécialistes internationaux de langues rares anciennes et contemporaines ont été invités pour des conférences en direct sur notre chaîne YouTube, créée pour l’occasion. Par la suite, en lien avec le développement de l’enseignement en mode virtuel, nous avons mis en place des formations en visioconférence. Ceci a permis à l’ILARA de toucher un large public, bien au-delà des limites géographiques de Paris et sa région. Que ce soit à travers ses conférences en ligne, ou ses formations, l’ILARA a pu offrir à divers publics du monde entier l’occasion d’apprendre une langue rare, ou de regarder, en direct ou en différé, nos vidéos. D’emblée, l’ILARA s’est imposé comme un institut à vocation internationale, en proposant autant de contenus en anglais qu’en français. Le site Hypothèses est également bilingue. Les billets de blogs, et la plupart des posts de nos réseaux sociaux, le sont également.  

Né au début de la pandémie, l’ILARA a su utiliser toutes les possibilités du numérique pour exister d’une manière qui reste tout à fait originale, à la fois en mode virtuel et en présentiel, en France et à l’étranger, et en couvrant tant les langues rares anciennes et que les langues autochtones contemporaines. 

 

ATC : Où peut-on retrouver l’ILARA ? 

Cassandre Dupouy : La stratégie de communication de l’ILARA utilise dans un premier temps les réseaux sociaux pour communiquer auprès des institutions et des apprenants, avec pour objectif de promouvoir la visibilité institutionnelle de l’ILARA et de sensibiliser le grand public aux langues rares et à leurs enjeux. Pour cela, l’ILARA est présent sur Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn et YouTube. L’ILARA dispose également d’un carnet Hypothèses qui permet aux visiteurs de se repérer dans son offre de formation et de partage des savoirs, même s’ils ne connaissent pas les langues proposées. 

Notre charte graphique occupe également une place importante dans notre communication, transmettant une impression solaire, plurielle et ouverte à la diversité, typique de la médiation auprès de tous les publics. Cette charte graphique est présente sur nos supports physiques comme numériques, l’ILARA basant toutes ses actions sur ces deux modes de mise en œuvre.

Pour aller plus loin, vous pouvez suivre l’ILARA sur :

https://www.facebook.com/ILARA.EPHE

https://twitter.com/ILARA_EPHE

https://www.instagram.com/ilaraephe/

https://www.youtube.com/channel/UCffrt7d0RoGrXwuN6j8Ui9A

 

Julie Wojciechowski

A propos ju wo

Professeur de français et des options FCA et LCA dans l'académie de Lille. Passionnée de cultures antiques et de langues anciennes et attachée à leur rayonnement et à leur promotion dès l'école primaire. Co-responsable du concours ABECEDARIVM pour l’association ATC.

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