La modification envisagée des conditions d’enseignement du latin au collège provoque de vives réactions. Au collège Herriot de Chenôve, ce sont aussi les élèves qui le défendent.
Une classe avec, affichées sur les murs : des conjugaisons latines, et sur le mur du fond les photos d’un ancien voyage scolaire. Dodelinant sur leurs chaises, mais la plupart du temps parce qu’ils sont impatients de répondre : une vingtaine d’élèves avec deux points communs : ils sont tous en quatrième et ils ont tous choisi l’option latin depuis leur année de cinquième. Nous sommes au collège Herriot, à Chenôve. Le cours est mené par Anne Ebano, professeur de lettres classiques. Et visiblement, son cours est très loin d’être celui où les élèves traînent le plus les pieds. Les élèves ont choisi cette option, « parce que l’intervention de Madame Ebano en sixième nous a donné envie. On sait qu’en latin on va apprendre comment sont composés les mots qu’on emploie aujourd’hui. On apprend aussi énormément de choses sur la civilisation romaine par exemple. »
Lire l’article de Frédéric Joly sur le site bienpublic.com