Vous trouverez ci-dessous 32 schémas d´analyse du célèbre « Enlèvement des Sabines » peint par David.
Vous pouvez soit les visionner en ligne, soit télécharger un dossier compressé contenant toutes ces images, soit encore récupérer une version pdf de ce travail.
Les éléments de commentaire écrits viendront plus tard.
En attendant, vous pouvez toujours, comme l´intitulé de cette rubrique vous y invite, proposer vos propres éléments de commentaire sur l´oeuvre en vous inspirant ou non des documents fournis.
Argument du tableau
Menés par leur roi Titus Tatius, les
Sabins déclarent également la guerre aux Romains. Ils parviennent
presque à conquérir la ville grâce à la trahison de Tarpeia.
Tarpeia, fille de Spurius Tarpeius, gouverneur de la citadelle sur la
colline du Capitole, ouvre les portes aux Sabins en échange de « ce
qu´ils portent sur leurs bras ». Elle croyait recevoir leurs
bracelets en or, mais au lieu de cela, les Sabins l´écrasèrent à
mort avec leur bouclier et elle fut jetée du rocher qui porte depuis
son nom, la Roche Tarpéienne.
Les forces romaines attaquent alors les
Sabins qui sont en possession de la citadelle. L´avancée romaine
est conduite par Hostus Hostilius alors que le front sabin est mené
par Mettus Curtius. Quand le premier tombe sous les coups de
l´adversaire, les lignes romaines cèdent et se retirent à la
porte du Palatium. Là , Romulus rassemble ses hommes et, promettant
de bâtir un temple à Jupiter Stator à cet endroit même, il mène
les Romains à nouveau à la bataille.
L´affrontement se poursuit. Mettus Curtius est désarçonné et fuit la bataille, les Romains prennent alors le dessus.
Les femmes interviennent à ce moment-là pour réconcilier les belligérants :
« [Elles] sont allées, courageuses, au milieu des projectiles, leurs cheveux défaits et leurs vêtements déchirés. Courant dans l´espace entre les deux armées, elles essayèrent d´arrêter tout nouvel affrontement et de calmer les passions en appelant leurs pères dans l´une des armées et leurs maris dans l´autre, à ne pas appeler la malédiction sur leurs têtes et la souillure du parricide sur celle de leur descendance, en salissant leurs mains du sang de leur beau-fils et beau-père. Elles criaient : « Si ces liens de parenté, si ces mariages vous sont odieux, c´est contre nous qu´il faut tourner votre colère ; c´est nous qui sommes la cause de cette guerre. Nous préférons mourir plutôt que de survivre à nos maris ou à nos pères, de rester veuves ou orphelines. L´émotion gagne à la fois les soldats et les chefs. Non contents de faire la paix, ils réunissent en un seul les deux États, mettent la royauté en commun, transportent le siège à Rome. »