Il faut partir d’un constat assez général pour l’ensemble de la grande période protohistorique et antique. Ce constat est celui de la coupure, qui ne cesse de s’élargir, entre « gens des textes » et « gens des pierres », disons entre historiens-littéraires et archéologues purs et durs. Pourtant, on avait toujours considéré que pour l’ensemble des siècles étudiés la connaissance progressait par confrontation entre ces divers types de sources. Une définition classique de la Protohistoire, par exemple, est bien celle-ci : période sur laquelle les connaissances s’appuient à la fois sur les données archéologiques et sur les témoignages extérieurs écrits, qu’ils soient textuels ou épigraphiques. …
Lire l’article de Jean Marie Pailler sur Les cahiers d’histoire ancienne et d’archéologie de Toulouse