Depuis le mois de septembre, tous les élèves de Cinquième de mon collège suivent un enseignement obligatoire de LCA. Durée de cet enseignement: un semestre, à raison d’une heure par semaine. Il ne s’agit pas d’un EPI. Ce n’est pas non plus une “initiation”. Ce mot, tel que je l’entends, donne l’idée que ce n’est qu’une amorce et que le contenu arrive essentiellement après, quand l’élève est inscrit. Ce n’est donc pas une initiation. J’ai décidé d’axer principalement mon cours sur l’apprentissage du lexique (français et européen) et le développement de stratégies de compréhension de textes inconnus; de temps en temps je distille quelques connaissances de civilisation, mais le temps n’est pas extensible; j’ai renoncé, au moins pour le moment, aux rapprochements entre l’Antiquité et notre époque, à regret.
Depuis le début de mon expérience, j’écris un cahier de bord dans lequel je décris ce que je fais. En le partageant, je veux raconter comment, à l’échelle de ces quelques élèves, les LCA peuvent les aider à progresser dans leurs apprentissages, notamment dans les deux domaines que j’évoquais plus haut. Les résultats que j’ai obtenus avec les élèves sont encourageants; j’ai fait en sorte d’étudier les effets de ce cours sur les élèves et leurs familles. Ce qui me satisfait moins, par contre, c’est d’avoir dû renoncer à trop de civilisation et au lien Antiquité-modernité, à cause du temps. J’ai l’espoir d’être plus complet l’an prochain.
Tout retour sera le bienvenu.
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