Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, fait partager sur son blog, sa passion pour la langue française et évidemment latine :
D’aucuns, pour relativiser une éventuelle marginalisation des langues anciennes dans l’école de demain, ont ouvertement douté de la place qu’elles pouvaient tenir dans le monde d’aujourd’hui. Réponse ci-dessous.
C’est toujours pareil avec l’Éducation nationale : on proclame urbi et orbi que l’on ne proposera pas une énième réforme (errare humanum est, perseverare diabolicum !) et un beau matin, in extremis, on en sort une de son chapeau. C’est que, nous assène-t-on ex abrupto, c’est la condition sine qua non pour sortir de l’ornière un enseignement in articulo mortis : comment se complaire dans le statu quo quand, grosso modo, le classement Pisa fait de nos chères têtes blondes des minus habens ? D’autant que tout ça n’est pas gratis pro Deo… Alors alea jacta est : on nous explique, dans un discours ex cathedra, que l’on a trouvé le moyen ad hoc pour remonter la pente. Il faut dire que cette fois a planché sur la question le nec plus ultra de la pédagogie hexagonale : des quidams qui, a priori, n’ont qu’une expérience limitée du terrain mais qui, a posteriori, en parlent comme personne.
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