Si Astérix s’est popularisé hors de nos frontières, de l’Allemagne au Brésil en passant par l’Indonésie, les Etats-Unis résistent encore et toujours à l’envahisseur. Le problème ? Un écart culturel trop grand entre les deux côtés de l’Atlantique.
Dans l’album La Grande Traversée, Astérix et Obélix, partis pêcher du poisson pour permettre à Panoramix de concocter la potion magique, se retrouvent pris au piège dans une tempête, s’échouent sur une côte inconnue, rencontrent des Amérindiens, font le constat de différences culturelles majeures, et finissent par rentrer chez eux après un crochet par la Scandinavie. Les albums du duo de Gaulois ont, à peu de choses près, pris le même chemin quand il s’est agi de conquérir l’Amérique : un petit tour et puis s’en va. Alors qu’Alain Chabat s’est vu confier une série animée adaptée du Combat des chefs par Netflix, récit d’un rendez-vous manqué entre la série aux 380 millions d’albums vendus et le marché américain.
La première fois que les Américains ont entendu parler d’Astérix, c’est sans doute à la lecture d’un article du New York Times en 1966* – quelques jours avant la fameuse une célébrant le “phénomène Astérix” de L’Express en France. Par l’odeur des dollars alléchés, d…
source : France Info , Pierre Godon, 21 Mars)