Media : France Culture
Emission : Les nouvelles vagues
Présentation:
Présentation sur le site de France Culture :
Aujourd’hui, 1er septembre, première vague d’une série d’émission consacrée au nouveau, à ce qui émerge. Pour notre première étape, nous penserons la nouveauté avec les anciens. Notre invité, Charles Guérin, est professeur de langue et littérature latines à l’Université Paris-Est Créteil, il a participé à l’ouvrage Quid Novi ? Vivre, penser et dire la nouveauté, publié aux Presses Universitaires de la Méditerranée, 2013.
Charles Guérin © Radio France
Que l’on ouvre le dictionnaire de ces messieurs Alain Rey ou Felix Gaffiot le mot nouveau relève au premier chef du lexique naturel. Pascal Quignard écrit dans Les Ombres errantes qu’il n’est pas d’autre héros dont on n’attende le retour dans le récit des hommes, que le printemps. Et « Novellus », à l’origine de notre mot « nouveau », désigne bien la toute jeune plante, la pousse verte.
Ce qui existe depuis peu, à peine peut-on le connaître. Ni donner d’exemple le concernant. A peine est-on en mesure de le dire, sinon en le comparant à ce qui précède, en l’inscrivant dans la continuité de ce qui existe, ou en cherchant à parler plus nouveau encore. Et c’est ainsi qu’apparaissent nécessairement les questions de singularité, d’originalité, de rupture dans la succession des générations, des saisons, des idées et des formes.
Pour envisager toutes les nuances contenues dans l’idée de nouveauté, et la pluralité des rapports à la nouveauté, nous nous rendons quelques siècles en arrière, au temps d’Horace et de Suétone, où l’on prendra soin de différencier le récent, l’inusité, et le neuf.
Le nouveau chez les anciens, est au cœur d’un ouvrage collectif Quid Novi ?, Vivre, penser et dire la nouveauté, que notre invité Charles Guérin codirige, paru aux Presses de la méditerranée.
En fin d’émission, une vague d’émotions. Convaincus que les pensées nouvelles, prennent leur source et leurs appuis sur des émotions fondamentales, nous demanderons à quelqu’un de nous décrire, chaque jour, une de ces révolutions intimes que sont les rencontres avec certaines œuvres. Cette semaine, Corinne Miret se prête à l’exercice. Elle nous parle aujourd’hui de la découverte marquante d’un film de Serge Bourguignon, Les dimanches de Ville-d’Avray, qui obtint l’oscar du meilleur film étranger en 1963. Emblématique d’une certaine liberté des années 60, elle le voit pour la première fois, il y a quelques années, dans une cinémathèque à l’étranger, grâce à un projectionniste passionné.
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