TARQUINIA tombe du LIT
FUNEBRE

460 avant J.-C.

Monterozzi (Calvario) à  l´origine ;
Musée archéologique national de Tarquinia aujourd´hui.

Découverte : 1873.

Source principale : JANNOT
Jean-René « Une représentation symbolique des défunts »
in Mélanges de l´Ecole française de Rome “ Antiquité,
vol. 89, 1977, p.579-588 [cf. Persée sur internet]

Chambre unique : 4,55 x
3,42 x 2,60.

Paroi du fond + angle avec paroi
de gauche et début de la paroi de droite : scène principale =
banquet funèbre. Au centre de la paroi, un imposant klinaï à
2 places recouvert d´épaisses étoffes aux couleurs vives, ornées
de galons. Tout autour la nécessaire pour banquet : 1 beau
cratère à  gauche, 2 serviteurs à  droite, levant le bras droit en
signe de salut aux défunts. Au-dessus, un énorme catafalque « dais
festonné d´une tente dont la toile, demi-carguée, est soutenus
par des mâts feuillus  » (J.-R. Jannot)

A droite (et se prolongeant sur la
paroi de droite) : scène de banquet tournée vers le lit au
centre de la paroi du fond.

Sur ce lit central
(apparemment) vide : 2 piles de doubles coussins (typique du
banquet étrusque) + 2 cônes couronnés, symbolisant les 2 défunts
qui président le banquet. Double constat :

– Ce n´est pas un « lit
funèbre », mais un lit de banquet …

– Des cônes couronnés à  la place
des défunts, c´est unique en Etrurie.

Paroi de droite : jeux
athlétiques “ qui se poursuivent sur la paroi d´entrée – en
l´honneur des défunts : courses de chevaux montés, de biges
et de « desultores » (saut à  terre depuis le
cheval), pugilat = ensemble classique des jeux athlétiques
accompagnant un banquet funéraire.

ILLUSTRATION

Cheval et cavalier (desultores  ?)
dans un cadre champêtre.

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