Maxime Cambreling est un professeur de lettres classiques passé par l’école du Louvre, le musée du Louvre et le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) avant d’enseigner au collège Camus de Bayonne. Il est en outre mon référent numismatique !
Je vous propose de mettre en lumière tout l’été (et plus si affinité !) les publications qu’il a partagées avec nous sur les réseaux dans cette chronique baptisée pour l’occasion NUMISmythique. De quoi s’agit-il ? De numismatique, l’étude des pièces de monnaies, et des mythes, ces histoires passionnantes qui fondent la culture antique.
Je vous souhaite de belles découvertes lors de ce nouveau rendez-vous du dimanche !
Julie Wojciechowski
Une histoire de compétition…
Le monde grec aime l’agôn (ἀγών), c’est-à-dire la compétition. Tout est objet d’agôn : le théâtre, la poésie, le sport évidemment.
Pendant le concours, les récompenses trônent sur une table qu’on appelle “table agonistique”. Il y a des palmes, des bourses (remplies), des “coupes” (des amphores remplies le plus souvent d’huile… on connaît bien les amphores panathénaïques)
Il s’agit ici d’un grand bronze (36mm !!!) de Philippe I, frappé à Philadelphia (“amour fraternel”, quel joli nom !) sur lequel figure une table agonistique, avec bourses (?), palmes et en dessous une amphore.
La coupe du monde ?
Maxime Cambreling