Réflexions sur la tragédie grecque


Rayon : Théâtre
Texte : de Romilly Jacqueline
Editeur : de Fallois
Site de l'éditeur
Format : 300

Présentation:

À propos de la tragédie grecque, Marguerite Yourcenar a écrit : « Au même titre que l’algèbre, la notation musicale, le système numérique et le latin d’Église, elle a été pour l’artiste et le poète européen une tentative de langage universel » (En pèlerin et en étranger).

Le présent recueil aide à mieux comprendre pourquoi et comment cette création majeure du génie grec a exercé une influence si profonde sur la littérature occidentale.

Il prolonge, élargit et complète la perspective ouverte par Jacqueline de Romilly dans La Tragédie grecque (PUF, « Quadrige »), parue en 1970 et constamment rééditée depuis lors.

Il se compose, pour près de moitié, d’articles parus dans des publications à diffusion restreinte (Revue des Études grecques, Bulletin de l’Association Guillaume Budé, notamment). Les textes ont été répartis en trois grandes sections :

  1. Origine et formation du genre tragique,
  2. Moyens mis en œuvre par les trois grands poètes tragiques du Ve siècle avant JC,
  3. Études particulières de quelques tragédies parmi les plus célèbres.

Il ne s’agit donc ni d’un exposé didactique comme le volume « Quadrige » ni d’une dissertation anthropologique (comme celles de Vernant ou de Vidal-Naquet) mais d’une étude littéraire – exclusivement littéraire, pourrait-on dire – des quelque trente textes qui ont survécu jusqu’à nous et dont les plus grands écrivains français, de Racine à Jean-Paul Sartre, se sont inspirés.

La tragédie grecque prend forme et atteint son apogée en quelques décennies au cours du Ve siècle avant JC. Elle unit la poésie, le chant et la danse. C’est par elle que les grands récits mythologiques prennent une signification universelle dont les interprétations modernes tireront profit sans vraiment la dépasser.

La tragédie, c’est aussi l’art de faire naître les émotions les plus fortes, un art raffiné dans ses moyens et populaire dans ses fins. L’évolution du pathétique d’Eschyle à Euripide montre comment, à partir de trames identiques, chaque grand poète tragique a su réinventer tel ou tel mythe issu du folklore ou de la tradition collective. Dans cette seconde partie on adopte en quelque sorte le point de vue du public, on s’interroge sur ses sentiments et l’on comprend mieux la fascination exercée sur les spectateurs de tous les temps par les malheurs éclatants qui terrassent les plus hauts personnages.

L’étude particulière de quelques « arguments » de tragédie (Électre, Héraklès, l’avènement de Dionysos dans les Bacchantes) illustre par l’exemple la « méthode de lecture » suggérée précédemment et comporte des aperçus fort suggestifs sur le rayonnement et l’influence du genre par exemple dans l’art lyrique.

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