Rayon :
Texte : ALBERTINI Giorgio, KANSARA Simon
Dessin : PANACCIONE Grégory
Editeur : Delcourt
Site de l'éditeur
Collection : Neopolis
Format : 232 pages
Présentation:
La folle épopée transtemporelle de Bloch, Penn et Beylogu se poursuit sur un rythme endiablé. Mais l’enquête piétine et désormais, c’est l’avenir des Chronosquads qui est lié à celui des deux ados fugueurs…
Les chances de récupérer les deux adolescents perdus au bronze ancien s’amenuisent et la décision de Silverberg de les séparer ne va pas faciliter la tâche des Chronosquads. Alors que l’enquête de Penn et Bloch dans la Rome de Septime Sévère pourrait mettre au jour les agissements d’organisations illégales, Professeur Korais doit s’expliquer auprès du Premier ministre sur les failles de la prison du Dévonien…
NOTRE LECTURE
Les deux tomes précédents
Difficile de saisir toute la richesse du scénario sans une connaissance minimale de la première moitié de ce récit (prévu en quatre tomes), qui relève de la science-fiction. Figurez-vous un futur dans lequel le chronotourisme est à la mode, voire chose courante : libre à chacun, selon ses moyens, de réserver un séjour dans une autre dimension spatio-temporelle, pour y trouver… ce qu’il désire (car les attentes sont loin d’être les mêmes pour tous : entre romantisme et bain de sang, libertinage et exploration scientifique !). Bien évidemment, les voyages dans le temps ont des règles très strictes, définies par une loi que l’équipe des Chronosquads a pour mission de faire respecter (tout au moins, elle mène des enquêtes sur les infractions et accidents divers qui peuvent survenir dans ce cadre).
Parmi les événements antérieurs qui ont une suite dans ce troisième tome : la disparition d’un couple d’adolescents (dont la fille du directeur de la Banque centrale), la découverte de l’évasion de plusieurs détenus d’une dimension spatio-temporelle destinée à jouer le rôle de prison (dont personne n’est censé pouvoir s’évader), une armée de géants complètement atemporelle… parmi d’autres sujets d’enquête pour les Chronosquads. Ce à quoi s’ajoute des problèmes de couple entre une lieutenant de cette équipe et un certain Léonard… de Vinci.
Voici le résumé de ces deux tomes proposé par l’éditeur au début du volume :
Le point de départ du tome 3
La lieutenant Elisabeth Penn et son collègue stagiaire Telonius Bloch, membres des Chronosquad, aux caractères bien distincts (ce qui ne manque pas d’ajouter sel et humour à l’aventure !), se retrouvent à Rome, à la fin du IIIe siècle (cela dit, il est question, un peu plus loin dans l’album, de la dynastie des Sévères, pourtant achevée à cette période), en mission pour le ministère des affaires chrono-temporelles. Au sein d’une rue d’un quartier populaire, ils attendent un expatrié spatio-temporel pour l’interroger. Bien évidemment, la rencontre se fait dans un haut lieu de sociabilisation de la Rome antique : les latrines.
Cet homme, soupçonné d’organiser des événements illégaux pour chronotouristes – des événements susceptibles de changer le cours de l’histoire – est censé renseigner Penn et Bloch pour leur mission. Nous le retrouverons à plusieurs reprises au cours de l’album, et découvrirons de quoi il s’agit…
Du fait qu’une partie de l’histoire se déroule à Rome, le scénariste s’est essayé à introduire du latin – parfois approximatif – pour faire dialoguer Bloch, connaisseur de la langue (et du grec) avec quelques personnes du IIIe siècle.
Vue d’ensemble
Le récit se constitue d’une alternance de scènes autour de différents personnages, à des époques et en des lieux différents : le présent (au niveau du ministères des affaires chronotemporelles, en particulier, puis en différentes dimensions spatio-temporelles selon les exigences des deux principales enquêtes en cours : un terroriste intertemporel et l’enlèvement des deux touristes adolescents à l’Âge du Bronze), Rome, un camp militaire de Charles VIII dans le XVIe siècle de Léonard de Vinci, ou encore une côte de l’Amérique juste avant l’arrivée de Christophe. De temps à autre, une page de publicité pour un chronovoyage vient séparer deux épisodes – par exemple, une proposition de “Week-end romantique à Pompéi quelques heures avant la grande catastrophe”. L’ensemble ne manque pas d’humour, et le scénariste prend le temps de nous installer dans les différentes ambiances où il nous transporte, ce qui est fort appréciable. C’est une lecture tout à fait divertissante, et dont le scénario serait clairement davantage apprécié par la lecture des deux volumes précédents…
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