La « chute de l’Empire romain » est un genre littéraire bien établi depuis le classique de Gibbon Histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain (écrit au 18e siècle et traduit au 19e en français par Guizot) jusqu’au tout récent livre de Peter Heather, Rome et les barbares. Histoire nouvelle de la chute de l’empire évoqué dans un billet de ce carnet. Roger-Pol Droit qui rend compte du livre ci-contre dans le Monde du 4 janvier ironise sur le fait que chaque époque a sa vision de la chute de Rome en fonction de ses préoccupations propres. Gibbon évoquait la faillite de l’élite due au christianisme, les travaux du 20e siècle mettent l’accent sur l’économie, ceux du 21e sur les changements climatiques et la peur des épidémies ce qui est le cas du présent livre de Kyle Harper sous-titré « le climat, les maladies et la chute de Rome. Il conclut donc « A chaque siècle son effondrement ». Le trait caustique est-il justifié ? Ce sera le but du présent billet d’y répondre.
Lire la suite de l’article de Philippe Cibois sur son blog La Question du Latin : https://enseignement-latin.hypotheses.org/12054