Philippe Cibois consacré un article à la mise en scène de Thyeste de Sénèque à Avignon par Thomas Jolly sur son blog “la question du latin” :
Ouvrant le festival d’Avignon dans la Cour d’honneur du palais des Papes, Thyeste, la tragédie de Sénèque a impressionné les spectateurs. Ceux-ci ont parfaitement compris le texte grâce à la traduction de Florence Dupont [1] et au jeu des acteurs mis en valeur par une scénographie adaptée au lieu. Mais ils ont bien eu du mal à donner un sens à la pièce.
Les attentes des spectateurs d’Avignon en matière de tragédie ancienne sont très liées à la tragédie grecque où les passions humaines sont en résonance avec le destin de la cité, ce qui n’est plus le cas dans la tragédie romaine dont Sénèque est le seul témoin complet. La critique est un bon reflet des perspectives multiples de la réception du spectacle.
Libération pose la question : « quelle est la résonance de ce texte sanguinaire et atroce ? » et l’Humanité explicite longuement un point de vue analogue :
> lire la suite de l’article de Philippe Cibois : https://enseignement-latin.hypotheses.org/10701
> présentation de la pièce sur le site du festival d’Avignon : http://www.festival-avignon.com/fr/spectacles/2018/thyeste