Compte rendu de : Laury-Nuria André, Game of Rome ou L’Antiquité vidéoludique, Passage(s), 2016, 110 p.
Les technologies numériques déployées par les concepteurs de jeux vidéo permettent au joueur de s’immerger dans des univers disparus. Dans le cas des jeux vidéo antiquisants, qui ont majoritairement un caractère ludique et non éducatif, si les jeux doivent donner l’impression au joueur d’être immergé dans l’Antiquité, la reconstitution n’a pas d’intention archéologique et dépasse l’imitation. Pour élaborer le décor des jeux, les concepteurs utilisent dès lors des stéréotypes en s’affranchissant des sources antiques. L’Antiquité y est présentée avec l’idée de grandeur et de faste autour de quelques motifs-symboles. Iconiques, l’Acropole et le Colisée suffisent ainsi à identifier Athènes, voire la Grèce tout entière, et Rome. Les éléments architecturaux connus sont dès lors représentés avec emphase, dans des dimensions colossales.
Le propre du jeu vidéo est de permettre à un joueur de s’investir dans un monde fictif. Grâce à…
Lire l’article de Christophe Hugot : http://bsa.biblio.univ-lille3.fr/blog/2017/02/antiquite-dans-les-jeux-video/
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