Le 13 mars 1900, David G. Hogarth marquait le départ de l’exploration archéologique de la Crète en mettant au jour, sur la colline de Gypsades à Knossos, les premiers vestiges d’édifices appartenant à la période d’épanouissement de la civilisation minoenne, la période néopalatiale (1700-1425 av. J.-C.). Depuis, le nombre de bâtiments néopalatiaux mis au jour par des fouilles n’a pas cessé d’augmenter. À ce jour, plus de 400 bâtiments néopalatiaux ont été dégagés, répartis dans une quarantaine de sites ruraux et urbains (fig. 1). Leur nombre a son importance à cause de l’absence de standardisation : ils présentent les plans les plus variés et les qualités architecturales les plus diverses.
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