Ne jamais jeter de vieilles images, surtout quand elles représentent des objets très anciens. C’est grâce à des photographies de tablettes babyloniennes qu’un historien de l’astronomie, Mathieu Ossendrijver, vient de découvrir à quel point les mathématiciens de l’époque pratiquaient l’abstraction. Des travaux qui ont eu les honneurs de la couverture du magazine Science le 29 janvier.
Au XIXe siècle, époque majeure pour les fouilles archéologiques – officielles et sauvages –, quantité d’objets sont venus enrichir les collections des musées. C’est ainsi que le British Museum, à Londres, possède plus de 130 000 tablettes d’argile provenant des cités de Babylone et d’Uruk. Gravées de lignes serrées en écriture cunéiforme – et vierges de représentations gra
…
En savoir plus sur lemonde.Fr