L’Histoire, une passion française ? C’est ce qu’on nous dit depuis des années. L’Histoire, avec sa grande hache, comme disait Perec, qu’elle soit Grande ou petite, mondiale, nationale ou locale, intrigue, intéresse et continue de poser question dans notre société. Symptôme, pour certains, d’une « crise identitaire » ou d’un « choc de civilisations ». Mais au fond, l’Histoire, qu’en sait-on, et comment l’apprend-t-on aujourd’hui ? C’est ce que JPA vous propose de découvrir dans cette mini-série.
Et on commence aujourd’hui en faisant un peu d’historiographie. Autrement dit : l’histoire de faire l’histoire.
De l’enquête grecque aux bios de Césars (sens conservateur)Pendant très longtemps, l’Histoire, avant d’être écrite par les vainqueurs, était surtout écrite par ses acteurs et ses témoins. Mémoires, chroniques, annales : histoires directes, immédiates, écrites à la première personne et qui livraient, avec style et panache, les grands événements de leur temps.
Cette approche avait un gros inconvénient : être centrée sur un milieu (celui de la classe sociale dominante), une personne (l’auteur ou le souverain), un lieu. Pour faire court : sur un point de…
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