Après une vingtaine d’années à la tête d’HEC, Bernard Ramanantsoa, cède les commandes de l’école. Le 1er septembre, un nouveau directeur prend le relais. Interview, à l’heure de son départ, de celui qui a fait d’HEC un business school leader en Europe et une institution reconnue dans le monde entie
« Vous avez étudié le latin et le grec au lycée. Que vous inspire la remise en cause de l’enseignement de ces langues anciennes ?
Personnellement, le latin, et encore plus le grec, m’ont beaucoup appris – en particulier le sens de la nuance, de la précision des mots. Mais il ne faut pas se demander « à quoi ça sert ». C’est comme les maths : les équations différentielles ne servent pas à grand-chose dans la vie qutidienne. Mais c’est mal poser le problème. L’éducation, ce n’est pas seulement apprendre des choses utiles : c’est aussi s’ouvrir l’esprit à d’autres domaines, d’autres modes de pensée – ce qu’on appelle la culture. Le latin et le grec répondent à ce second objectif. «
Lire l’article sur lemonde.fr