Solange Bied-Charreton déplore que la plupart des défenseurs du latin et du grec, face à la réforme du collège, se soient seulement focalisés sur l’aspect utilitaire sans rappeler la beauté inhérente à ces langues anciennes.
Nous avons entendu les larmes émouvantes des défenseurs d’épaves qu’ils ne visitent jamais. Nous avons vu Homère et Cicéron devenir de droite. Nous avons assisté, impuissants, parfois moqueurs, à la mainmise de gens n’ont pas de temps économique à consacrer aux traités d’éloquence ou aux récits historiques, et à leur embargo circonstancié sur le grec et le latin. Également parcouru, ces manifestes de philosophes et de pédagogues en faveur du maintien de leurs enseignements, mais qui ne voient jamais dans les textes littéraires, les récits historiques, la plaidoirie, qu’un moyen de «faire passer un message», de «lutter contre» ou de «dire ce qui ne va pas.» …
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