Coup de grâce ou coup de fouet pour revivifier un enseignement en déclin depuis des décennies? La suppression des options latin-grec et l’introduction de cours consacrés à l’Antiquité, prévues par la réforme des collèges, divisent profondément le monde de l’éducation.
La ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem l’assure: “non, le latin et le grec ne disparaissent pas du collège. Au contraire, ils sont renforcés”.
Pas de quoi rassurer les associations de professeurs de langues anciennes, qui depuis mi-mars alertent l’opinion sur la disparition selon eux programmée du latin et du grec.
Deux pétitions ont recueilli quelque 35.000 signatures chacune. Et le latin a retenti à l’Assemblée nationale lorsque la députée UMP Virgine Duby-Muller a déclaré “errare humanum est, perseverare diabolicum” pour enjoindre le gouvernement à faire marche arrière.
Parmi les propositions de la ministre, approuvées début avril par le Conseil supérieur de l’éducation, figure la suppression des options latin et grec. Actuellement, l’option latin démarre en cinquième, avec deux heures hebdomadaires, puis trois heures en quatrième et troisième. Pour le grec, c’est trois heures par semaine, en troisième.
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