La réforme du collège, portée par Najat Vallaud-Belkacem, manque singulièrement d’ambition. Elle n’apporte rien aux élèves et complique la vie des enseignants.
Qu’on se le dise : la réforme du collège portée par la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, reste un projet progressiste. Le contester, c’est refuser le changement. Pourtant, sa principale mesure, les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) – des cours transversaux faisant appel à plusieurs matières – conservent l’existant derrière un affichage novateur.
Grâce aux EPI, les élèves feraient enfin des liens entre les matières, et y trouveraient une motivation nouvelle. Pourtant, la réforme ne se donne pas les moyens d’enseigner de manière vraiment interdisciplinaire.
Lire l’avis de Pierre Jacolino, Professeur de français et membre du GRIP sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-132227-reforme-du-college-des-progres-en-trompe-loeil-1113232.php?bcjVT9TIiEaX9o5Y.99#